Le rapport de l’IGAS (Inspection générale des affaires sociales) a levé un coin de voile sur Le regard des français par rapport à l’autisme et de toutes les incertitudes qui accompagnent la prise en charge de cette maladie. En effet de véritables défaillances sont notées dans la gestion de cette maladie par les autorités en France, en raison du manque d’information. Les personnes souffrant d’un trouble du spectre autistique doivent bénéficier généralement de programmes thérapeutiques adaptés. Les parents doivent adopter un certain nombre de mesures pour réduire les symptômes. Focus.

Les difficultés dans la prise en charge de l’autisme

A l’occasion de la célébration de la journée internationale de l’autisme et la réunion du Comité national autisme, l’enquête révélée par l’Inspection générale des affaires sociales apportent un regard différent sur l’autisme en France. Les troubles du spectre de l’autisme concentrent des pathologies ou handicaps complexes et variés. Même s’il est difficile de déterminer avec exactitude le nombre de personnes atteintes d’autisme, près de 250 000 à 600 000 de français sont en en situation d’handicap. Le nombre d’enfants autistes de moins de 20 ans se situe entre 90 000 et 110 000 personnes. Même si des progrès ont été réalisés ces dernières années, des données importantes restent encore indisponibles. Ce qui fragilise la politique de la lutte contre l’autisme. A cela s’ajoute le manque de structures d’accueil spécialisées dans la prise en charge précoce de cette maladie.

Les mesures nécessaires

Les interventions intensives individuelles, telles que les composantes comportementales, éducatives et psychologiques, sont les traitements les plus efficaces du trouble autistique. Le traitement au début de la petite enfance augmente la probabilité d’un résultat favorable. Ainsi, le dépistage régulier des nourrissons et des tout-petits pour les troubles autistiques est crucial, car il permet une identification précoce des patients.

Les parents deviennent évidemment épuisés par le comportement difficile de leur enfant autiste. Ils se mobilisent de plus en plus et constituent de véritables acteurs dans le monde de l’handicap, une solution face à l’immobilisme de l’état. Ils sont souvent aidés par des éducateurs spécialement formé ou des psychologues pour gérer la maladie de leurs enfants. Heureusement ils peuvent également se tourner vers des foyer d’hébergement pour adultes handicapés tel que ‘Les Lotus‘.

Les avantages possibles de la pharmacothérapie doivent être équilibrés par rapport aux effets négatifs probables au cas par cas. En particulier, la venlafaxine peut augmenter l’agressivité chez certains adolescents atteints d’autisme. Les mesures alimentaires jouent un rôle important, la consommation de certains aliments, notamment ceux contenant du gluten ou de caséine, doit être évitée. La supplémentation avec des vitamines et des minéraux spécifiques est utile dans certains cas.